26 janvier, 2014

// IVG - Mon corps, MON droit //



Ce n'est pas très courant que je soutienne ici (sur le blog) des causes particulières, mais là,
ça va beaucoup trop loin.
J'ai assisté, horrifiée, comme beaucoup d'autres, à toute l'affaire espagnole rendant l'IVG illégale et ce malgré la protestation de milliers d'espagnols. 
Et maintenant en France, on assiste à une véritable levée de boucliers des anti-IVG hurlant  contre la re-nomination de la loi pour l'avortement visant à supprimer la notion de détresse de l'amendement. 

Je suis très peu à l'aise pour le verbaliser moi-même (ayant peur de dire des bêtises) , mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Pour une explication complète, claire et précise, je vous conseille le très bon article de Marie.Charlotte :

Voilà, même si j'entends à tout bout de champ que l'IVG ne deviendra pas illégale en France, je suis horrifiée. C'est un droit fondamentale à la liberté de la Femme, à disposer de son corps. Le droit de vouloir ou non un enfant à la base non-désiré. On le sait toutes: les contraceptions ne sont pas DU TOUT infaillibles, on connait tous des "bébés pilule".

Récemment, une collègue m'a dit quelque chose de très juste: "Il y a des centaines d'études sur les traumatismes de l'avortement, mais aucune sur le traumatisme d'accoucher et d'élever un enfant non désiré."


Ce n'est pas qu'une affaire de femmes, messieurs ! Pensez, vous, à ce que l'interdiction de l'IVG chamboulerait. 

De mon côté, je ne pourrais malheureusement pas y être : je serai à Angoulême... Mais tout mon coeur et mon engagement y sera. Tout.





8 commentaires:

  1. Je suis bien d'accord, j'ai été horrifié par ce qu'on a pu entendre dans les médias. J'ai mal au coeur quand je vois les discours qui tendent à diminuer les droits des femmes. Quelle honte.

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  2. On a le droit de faire ce qu'on veut de notre corps.
    Si il l'interdisent, ils se retrouveront avec des femmes et des gamines le bide en morceau ou l'uterus en decomposition pour avoir tenté de s'avorter soi meme.
    (Oui c'est horriblement dis, mais a situation horrible ces mots conviennent parfaitement)

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  3. Je serai à la manif, hors de question que l'on m'enlève ce droit en France. L'IVG c'est un droit, pas une obligation et les personnes que cela gêne n'ont qu'à pas y recourir. C'est scandaleux tous ces fachos qui viennent me dire ce que je dois faire de mon utérus.

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  4. En réalité, il existe des études psychologique sur le rapport parent-enfant qui suivent des dénis de grossesse par exemple.
    Je connais l'histoire de deux regards face à la volonté d'intervention suite à un déni de grossesse, le regard gynécologique voyait l'enfant se former et tentait de rassurer la mère, lui offrant des solutions logistique pour garder l'enfant. La question n'était pas de savoir si elle le désirait, mais si elle pouvait le garder. La question là, n'était absolument pas poser en faveur d'un droit, mais celui d'un devoir.
    La rencontre avec le regard psychologie pré-intervention était déjà plus en accord avec le désir et le droit que celui du devoir, il a bien été mention que le refus d'un enfant qu'il soit dirigé par l'esprit, ou le corps, pouvait porter atteinte sur la vie familiale du parent-enfant. Il n'est pas là question de morale ou d'éducation, il est question d'un esprit/corps qui n'a pas envisagé l'enfant, et donc l'adaptation à ce fait d'un point de vue inconscient peut mettre en péril la relation. Ce n'est qu'un exemple, des enfants non désirés peuvent le devenir, des situations familiales n'en pâtissent pas etc... :-)
    Mais je tenais à faire valoir ce paradoxe que rencontre parfois les mères face à la notion de droit, de vouloir qui est confondue avec celle qu'on excuse et qu'on offre, celle du devoir et pouvoir.

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  5. peut être que si le délais n'avait pas été de 22semaines il n'y aurait pas eu de retour de baton...car à ce terme il faut généralement pratiquer une euthanasie foetale ....
    et pourquoi bon sang sommes nous les championnes d'Europe du nombre d'IVG? les Françaises sont elles plus cruches que nos consoeurs européennes?
    De plus ne généralisons pas : enfants non désiré pendant la grossesse ne veut pas dire systématiquement, enfant non aimé après la naissance : mon dernier, pour lequel j'ai pleuré pendant 2 mois après avoir appris que j'étais enceinte - traumatisée par une IMG je ne pouvais faire une IVG- est un enfant pour lequel j'ai un amour profond et sincère.( son surnom le chouchou ) et il semble aller aussi bien que les autres....

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    1. Alors alors alors... " les Françaises sont elles plus cruches que nos consoeurs européennes? " Tu as l'air de dire très fort que l'avortement est uniquement un problème de femmes. Un enfant ne se fait PAS SEULE. Si tu es contre l'avortement, tu serais prié d'y mêler l'homme au moins.
      Tu me demandes de ne pas généraliser car toi, chère Anonyme, tu es tombée enceinte involontairement, que tu as pleuré pendant 2 mois mais que maintenant ça va. Si tu as pleuré pendant 2 mois c'est que tu n'étais pas prête peut-être ? Tu as réussi à passer au dessus soit et tant mieux. Mais toi non plus ne généralise pas, qui te dit qu'une autre femme ne sombrerait pas dans une dépression ? Un enfant doit être voulu par les deux parents (tu peux tomber enceinte par accident mais en avoir fondamentalement envie hein). Bref.

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  6. Je ne comprends pas l'obstination de certaines personnes, qu'à l'évidence cela ne regarde pas, vouloir empêcher les femmes de vivre leur vie et leur rapport à leur corps comme elles le souhaitent. C'est vrai, quoi, ça changera quoi, dans la vie de ces gens que je ne connais pas, que je choisisse de me faire avorter, si un jour ça viendrait à arriver ?
    Qu'ils gardent leurs idées et leurs valeurs, j'ai les miennes, sans que cela fasse de moi un monstre non plus. Je ne comprends même pas où est le débat, dans le fond.

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  7. * si un jour ça venait à arriver. Excusez cette erreur qui pique les yeux !

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